Depuis 2016 je suis avec soin les sorties de la collection Glénat Comics dont j'apprécie beaucoup le style décalé et original. Lazarus est une de ces séries qui me plaisent beaucoup et j'attendais la sortie du tome 6 de cette série dystopique avec impatience.

Vous pouvez retrouver ma chronique des tome 1 à 5.

Ce tome 6 se compose un peu comme un hors série. On laisse tomber l'histoire principal et le personnage de Forever Carlyle pour se pencher sur des personnages secondaires. Six chapitres pour six personnages (un peu plus même car certains chapitres regroupent deux persos), pas de récit chronologique mais des morceaux d'histoires qui s’insèrent aussi bien dans le passé que dans la continuité de l'intrigue principal.

J'ai eu un gros coup de cœur pour ce tome et ses récits courts que j'ai trouvé passionnant à lire : aussi bien pour les trois chapitres sur les Lazares des familles Moray, Nkosi, Meyer-Qasimi et Vassalovka que les trois autres chapitres sur la vie des serfs dans les zones gouvernées par la famille Carlyle.


L'alternance est bien construite, à chaque chapitre nous apprenons des bribes d'histoires supplémentaires sur ce mondes en déliquescence où la population ne fait que survivre et où les familles dirigent tout. Un tome qui approfondi bien l'univers même s'il faut le dire nous laisse un peu sur notre faim mais j'avoue le chapitre 5 est top pour nous faire saliver sur le tome 7 !

Au final, l'originalité de ce tome avec des chapitres courts consacrés à des personnages secondaires m'a beaucoup plu. C'est idéal pour casser le rythme de la narration et dérouter un peu le lecteur tout en offrant un récit inédit.

Si vous ne connaissez pas cette série et que vous aimez les univers SF noir, je ne peux que vous la conseiller !