Lady Killer tome 1 : fifties et assassinats
Bonnes résolutions prises et aussitôt mises en pratiques. Je voulais vous faire plus de chroniques comics et manga cette année alors je bosse dessus ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un autre très bon titre du catalogue Glénat Comics que je viens de découvrir : Lady Killer de Joëlle Jones et Jamie S. Rich.
Lady Killer tome 1 : à couteaux tirés de Joëlle Jones et Jamie S. Rich paru chez Glénat Comics |
Deux filles blondes comme les blés, un job de vendeuse de cosmétiques à domicile, un mari occupé qui rentre tard du travail… en apparence, Josie Schuller a tout de la mère de famille idéale. Mais elle a un secret : c’est aussi la plus impitoyable des tueuses à gage ! Josie partage son quotidien entre l’entretien de son petit foyer irréprochable et l’exécution d’assassinats de sang-froid pour de dangereux commanditaires. Mais son idée du parfait rêve américain risque bien de se briser lorsque c’est elle qui se retrouve dans la ligne de mire…
Rien que la couv' nous met directement dans l'ambiance. Couleur rose bonbon, style années 50', éclaboussures de sang à profusion... nous n'avons plus qu'à faire connaissance avec Josie. Josie est en apparence la parfaite femme des années 50, bien apprêtée, bonne ménagère, deux enfants, un chien et un mari dans une maison toute proprette : une vraie réclame ambulante.
Mais Josie ne fait pas que vendre des cosmétiques à domicile comme "travail d'appoint", elle est aussi un assassin expérimenté capable de mener à bien n'importe quel contrat. Notre Mme Shuller n'aime pas les armes à feu et est plutôt adepte des armes blanches ou de la strangulation... Après tout, il faut avoir du style ! J'adore les planches où il y a du sang partout dans la pièce et où le principal soucis de notre héroïne est que sa robe soit taché : j'ai toujours aimé ce genre de décalage dans les récits.
Vous l'aurez compris, le premier tome de Lady Killer a un ton décalé et irrévérencieux qui le rend très sympathique. Cette héroïne, parfaite épouse et mère de famille qui dans sa seconde vie est une tueuse à gage ingénieuse, douée et sans scrupule, ça titille mon coté rebelle et féministe. Car dans cette société américaine des fifties, les femmes sont des femmes objets : belles à regarder et utile à la maison mais lorsque l'une d'entre elles sort de ce schéma, elle devient trop "dangereuse" pour le monde qui l'entoure... et c'est là que les problèmes vont commencer pour Josie.
J'aime beaucoup le sketch book à la fin du tome ainsi que le début de chaque chapitre qui détournent des pubs de l'époque, c'est très réussi : cynique et très bien pensé !
2 commentaires
J'ai été un peu déçue par ce comics pour ma part. J'ai aimé l'univers, le style et l'intrigue de départ, mais j'attendais un personnage plus sombre (surtout après la présentation des auteurs au début) et là, au fond, elle reste fondamentalement gentille malgré son métier.
RépondreSupprimerC'est justement ce grand écart qui moi m'a bien plu dans ce tome 1. Après j'attends beaucoup du tome 2 pour voir quelle direction l'auteur va donner à son perso ^^
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