L'abîme au-delà des rêves : retour du Space Opéra britannique !
J'ai quelques auteurs que j'aime tout particulièrement aussi bien pour leur écriture que pour leurs univers. Du coup, quand ces même auteurs sortent un nouvel opus, je trépigne pendant quelques mois le temps que le livre arrive (dès fois je ne résiste pas et je l'achète en VO) et je l'achète directement sans regarder ni le résumé ni la couv'.
Peter F. Hamilton fait partie des auteurs de cette courte liste et cette année j'ai donc trépigné jusqu'à Noël pour lire la suite des aventures de Paula Myo, Nigel Sheldon et Ozzie. Après plusieurs sagas de Space Opéra trééés réussies et deux pauses sous forme d'un recueil de nouvelles "Manhattan à l'envers" et d'une enquête trans-planétaire "La grande route du Nord", l'un des meilleurs auteurs SF dans le style Space Opéra est de retour pour un nouvelle incursion dans les mondes du Commonwealth.
Initialement prévu comme une trilogie, ce nouvel épisode de l'histoire du Commonwealth sera finalement écrit en deux tomes. Avec L'Abime au-delà des rêves tome 1 : des Naufragés du Commonwealth, me voici une nouvelle fois transportée par la plume de Peter F. Hamilton au sein du Commonwealth : j'ai presque l'impression de prendre une machine à voyager dans le temps et dans l'espace pour me retrouver sur Augusta. Personnellement j'ai plaisir à retrouver Paula Myo et Niger Sheldon au début de ce nouveau chapitre même si les retrouvailles sont de courte durée.
Pour ce nouvel opus, on ne reste finalement que peu de temps au sein du Commonwealth. "Pour sauver leur civilisation il doit la détruire..." voilà la phrase d'introduction pour le 4e de couv' :
Alarmé par la menace représentée par le Vide au sein de notre galaxie, Nigel Sheldon, l'un des co-créateur de la technologie des trous de ver et accessoirement richissime dirigeant d'une des dynasties les plus influente du Commonwealth, part en expédition au sein du vide. Au lieu d’atterrir sur Querencia, le voici dirigé vers Bienvenido où il découvre une planète peuplée par les descendants des survivants des vaisseaux colons ayant quitté le Commonwealth des siècles plus tôt, en proie à une terrible menace : Les fallers.
Ce nouveau tome se cale à la suite de ces deux sagas précédentes : celle du Commonwealth et celle du Vide. Difficile de lire ce tome 1 sans avoir lu les deux autres sagas.
J'ai eu un peu de mal au début à me retrouver chronologiquement au sein même de l'histoire mais également par rapport à la Trilogie du vide. Un certain temps d'adaptation est donc nécessaire surtout que l'intrigue nous fait voyager plusieurs fois dans le temps, on a l'impression de jouer au chat et à la souris avec les personnages. Mais, encore une fois, on se laisse porter par les intrigues politico-économiques (la patte de l'auteur), les clones, le sauvetage de toute une planète voire de la galaxie : n'ayons pas peur, Peter Hamilton fait toujours les choses en grand. Tout comme dans la trilogie du Vide, on se balade entre SF pur et Fantasy, entre technologie avancée et pouvoirs parapsychiques.
J'ai ressenti ce premier tome comme une introduction. les rouages de l'intrigue se mettent en place: les personnages, le vide et les Raïels. On reste en suspend durant tout le livre et on attend qu'une chose c'est de savoir enfin ce qu'est le Vide ! Difficile de chroniquer ce premier tome sans avoir lu la suite : on sent l'intrigue s'installer, l'écriture est toujours aussi fluide, j'adore les descriptions des différentes technologies faisant parties de cet univers. La profusion de personnages, la critique des sociétés humaines et les quelques 640 pages de ce premier tome reste la marque de fabrique de l'auteur. Bref il y a tous les ingrédients d'un bon titre de SF, j'espère des révélations fracassantes dans The night without stars.
L'aube de la nuit, la saga du Commonwealth, la trilogie du vide, Manhattan à l'envers et La grande route du Nord |
Pour ce nouvel opus, on ne reste finalement que peu de temps au sein du Commonwealth. "Pour sauver leur civilisation il doit la détruire..." voilà la phrase d'introduction pour le 4e de couv' :
Alarmé par la menace représentée par le Vide au sein de notre galaxie, Nigel Sheldon, l'un des co-créateur de la technologie des trous de ver et accessoirement richissime dirigeant d'une des dynasties les plus influente du Commonwealth, part en expédition au sein du vide. Au lieu d’atterrir sur Querencia, le voici dirigé vers Bienvenido où il découvre une planète peuplée par les descendants des survivants des vaisseaux colons ayant quitté le Commonwealth des siècles plus tôt, en proie à une terrible menace : Les fallers.
L'abime au-delà du rêve de Peter F. Hamilton aux Éditions Bragelonne |
J'ai eu un peu de mal au début à me retrouver chronologiquement au sein même de l'histoire mais également par rapport à la Trilogie du vide. Un certain temps d'adaptation est donc nécessaire surtout que l'intrigue nous fait voyager plusieurs fois dans le temps, on a l'impression de jouer au chat et à la souris avec les personnages. Mais, encore une fois, on se laisse porter par les intrigues politico-économiques (la patte de l'auteur), les clones, le sauvetage de toute une planète voire de la galaxie : n'ayons pas peur, Peter Hamilton fait toujours les choses en grand. Tout comme dans la trilogie du Vide, on se balade entre SF pur et Fantasy, entre technologie avancée et pouvoirs parapsychiques.
Couvertures anglo-saxonnes de The abyss beyond dreams |
J'ai ressenti ce premier tome comme une introduction. les rouages de l'intrigue se mettent en place: les personnages, le vide et les Raïels. On reste en suspend durant tout le livre et on attend qu'une chose c'est de savoir enfin ce qu'est le Vide ! Difficile de chroniquer ce premier tome sans avoir lu la suite : on sent l'intrigue s'installer, l'écriture est toujours aussi fluide, j'adore les descriptions des différentes technologies faisant parties de cet univers. La profusion de personnages, la critique des sociétés humaines et les quelques 640 pages de ce premier tome reste la marque de fabrique de l'auteur. Bref il y a tous les ingrédients d'un bon titre de SF, j'espère des révélations fracassantes dans The night without stars.
2 commentaires
Je n'ai jamais lu du Hamilton!
RépondreSupprimerEnfin j'en avais essayé un il me semble (ou alors je confond) à propos d'une religion et le début ne m'avais pas emballé, mais j'aimerais lui (re)donner une chance un de ce jours ^^
Bonne lecture ^^
Surement la trilogie du Vide... pas obligatoirement la meilleure pour commencer. J'ai beaucoup beaucoup aimé Rupture dans le réel, un Space Opéra horrifique, excellent !
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